vendredi 24 septembre 2010

Columbiana Coffee, 15h, début du WE, Comment va la France des manifs ?

Il y a ceux qui arrivent, et il y a ceux qui partent.

 Ceux qui arrivent le font souvent dans la douleur et les pleurs, pour les plus jeunes, ou dans les espoirs et le doute pour les autres. Ceux qui partent le font trop tôt, toujours trop tôt,  même si ils ont pu retarder leur départ.

Il y a l’inconnu, l’impatience, et la frustration pour ceux qui arrivent ;  les souvenirs, les déchirements et déjà dans leurs pensées la suite pour ceux qui partent.
Ceux qui arrivent s’occupent un peu, s’ennuient pas mal, tâtonnent beaucoup. Ils lisent, écoutent, marchent.
Ceux qui partent ne s’ennuient pas, profitent beaucoup, refont les meilleurs choses. Aussi, ceux qui partent  préparent  leurs valises.

Il y a la chaleur, constante, lourde, épuisante. Peut être diminue-t-elle le soir, mais personne ne se rend  compte, elle les a trop fatigué pour qu’ils puissent le ressentir. Il y a la clim aussi, mais elle n’est là que pour faire oublier et  faire ressurgir, quand personne ne s’y attend plus, cette chaleur

Un jour il y une rencontre.
 Entre un de ceux qui arrivent et un de ceux qui partent. Celui qui arrive n’est alors plus vraiment l’un de ceux qui arrivent, il n’est pas l’un de ceux qui partent, il est devenu l’un de ceux qui partiront.

La chaleur est toujours présente, toujours

Mais celui qui partira a découvert certaine choses, si peu certes, mais certaines ont plus de valeurs que d’autres.
Il connait maintenant le chemin pour aller à sa fac à pied (25mn pour les curieux), il connait aussi des libanais qui aiment les Têtes Raides ( Se lancera-t-il à jouer dans les bars le moment venu ? ) , il connait les endroits ou il aime bien être. Il a sa carte à la bibliothèque de Centre Culturel Français ; et sa radio branchée constamment sur RFI.

Celui qui partira connait maintenant son logement, sa chambre. Ceux qui sont ailleurs la connaitront peut être. Elle pourra les accueillir, Dieu merci.

 Celui qui arrive peut enfin défaire sa valise. Il repartira, mais pour le moment il reste.

samedi 18 septembre 2010

La quête

Samedi 18 septembre 2010


Déjà trois jours et trois nuits passés ici.
Déjà une téquila offerte à la descente de l’avion et des tours en bagnole toujours trop long à visiter la ville derrière une fenêtre.
Déjà l’inscription à la fac, et déjà les petits arrangements possibles en fonction de l’interlocuteur.
Déjà les rassemblements de français croisés entre la fac et la Rue de Damas, déjà une chicha prise Place de l’Etoile.
Déjà la première soirée entre nouveaux étudiants à l’USJ, et les langues qui se mélangent quand ce sont les mots en arabe ou anglais qui viennent alors qu’on essaye de parler espagnol.
Déjà une fin de soirée à refaire le monde sur le balcon jusqu’à 4h du mat’ avec mon pote marocain (Meiddy)
Déjà des rues qui semblent familières, des endroits qu’on s’apprivoise.

Mais toujours pas d’appart !!! J’arrive un peu trop tard, beaucoup de colocations sont déjà formées, les renseignements sont difficiles à trouver. Et je ne veux pas être en foyer, pour pouvoir vous accueillir inch’allah.  Alors, avec une amie, on pense passer via un agent immobilier qui pourrait nous trouver un truc bien et assez rapidement… Toujours cette envie ! Après celle d’atterrir, celle de vouloir s’installer, se retrouver enfin chez soi, sortir ses photos et les accrocher aux murs, ranger ses belles affaires comme il faut pour pouvoir choisir celles qu’on préfère, pouvoir glander tranquillement ou faire des vraies courses pour soi.

En attendant, aujourd’hui, c’est repos. Je suis dans la coloc de Meiddy. Ils sont partis à Byblos. J’en profite pour me reposer… Une petite sieste et HO MIRACLE : la coupure journalière de trois heures d’électricité me permet de regarder la télé, la Coupe Davis sur France 2 ( France – Argentine 6-4 3-2 … à l’heure qu’il est )

Déjà, déjà vos commentaires me parviennent et me font bien plaisir. Continuez svp
Moi je lâche rien.
A bientôt 

jeudi 16 septembre 2010

Air Baltic

J en peux plus
J en ai trop marre
Cette attente ne m est plus supportable.
 Au dela des oreilles qui sifflent et du nez qui coule, c est de voir depuis 30 mn deja les lumieres de beyrouth scintiller a travers le hublot de la place 11F.
Putain, ca fait un an qu on en parle, des mois qu on l apprehende, des semaines et des semaines qu on y pense, des jours et des jopurs qu on s y prepare
Mais non, on nous fait poireauter encore.
Alors qu elle est la, plus presente que jamais cette envie de fouler le sol libanais, d y etre enfin
Elle est si forte cette envie. Si je pouvais sauter du hublot pour atterrir enfin, m epargnant au passage les emmerdes de visa a venir
Elle est si forte cette envie. Elle surpasse toutes les autres, celles de lire, d ecouter de la musique, de dormir.
Surtout pas dormir ...Rester eveille, en profiter
Et une fois l atterissage accompli, la garder en memoire, et s en servir pour les petites galeres a venir.
A commencer par le visa ...
A bientot
PIERROT

mardi 14 septembre 2010

C'est parti ... ou presque

Mardi 14 Juillet .

Demain le grand départ. Pour le grand voyage.
Face à l'insistance d'une de mes soeurs ( Suzon, pour ne pas la nommer) pour que je crée un blog, me voilà sur la blogosphère.
Et tant mieux, si ça peut me permettre de partager avec vous des petits bouts de ma vie là bas, mais aussi, et j'y tiens,  vos petits bouts de vie ici.
Alors, dites moi ce que vous attendez du blog, et j'essaierai de satisfaire vos requêtes.
Et n'hésite pas à mettre des commentaires; même les plus stupides, iconoclastes, romantiques, maternels, voire antimoustiques sont les bienvenus.
A bientot