jeudi 23 juin 2011

Toutes les bonnes choses ...

Le Liban, c'est fini.
J'écris depuis la France.
Ca a été dur parfois, beau, marrant,souvent, et inoubliable surement.
Ca a été des expériences de folies, d'autres plus personnelles.
Ca a été des rencontres, en fait,  surtout des rencontres.

Alors pour conclure ce blog, j'ai pas envie de vous dire qu'en allant à la plage, on peut gagner un voyage pour 4 personnes pour 5 jours dans un 5 étoiles en Turquie, même si c'est vrai. Et je sais de quoi je parle.
J'ai raconté pas mal ma vie ici. Peut être trop.
Et pour finir, je ne dirai pas "He, tu connais pas la dernière ?"... avant d'ajouter une anecdote de plus.

Parce que la dernière ne vaut pas plus que la première, ni que celles entre ces deux.
Parce que ce n'est plus à moi d'écrire.
Parce que le Liban, ca a été pour moi surtout des bons moments, avec des gens géniaux.

Alors je leur laisse la parole. Et ils vous raconteront, à leur façon, quelques moments partagés ensemble.

.
"tu me repelle plein de choses...mais voilà! J'ai un souvenirs qui sort maintenant...c'est quand on a lu ensamble une poésie de Rimbaud (??)! on était dans ta chambre (au rez-de-chassée) sur ton lit avec les autres qui après sont disparus et on a lu: un vers à toi, un vers à moi...mais il y a la quadisha aussi, et ta accordéon que j'aimais trop ecouter...et le salon "post-modern" pour mon départ..."

Michella !

" Le Liban c’est avant tout un pays de contrastes :
-          On joue à la Belote, au 5000, au Tarot, au Tokyo et au Méli-mélo sur le toit de Furn El Chebbak en buvant, mangeant, chantant et urinant bruyamment. Alors qu’autour de nous, dans l’obscurité, le quartier dort paisiblement.
-          On boit un petit rouge assis sur des cailloux, encerclés par la neige et la tête dans les nuages.
-          On se pose tranquillement dans un parc à l’herbe fraîche et propre alors que des étrangers jouent dans la poussière et font bien trop de bruit derrière le grillage caché par cette haie.
-          On se demande DANS QUELLE VILLE c’est le mari des poules garde les sous.
-          On se fait une partie de BubbleShooter.NET alors qu’on est à la bourre niveau taff… on bénit le webmaster d’auboulot.com.
-          On va chercher les photos au cœur de l’action malgré les mines et les soldats israéliens armés.
-          On joue de l’accordéon au milieu des tungalows et sous la pluie.
-          On est content d’avoir un allemand avec qui boire des litres d’Almaza, parler avec lui d’un pays et d’un peuple qui semble être bien mieux que les autres.
-          On dit : « C’est Yeeeenb ! », « C’est absurde ! », « Bonjour, bonjour ! Ca vous dérange si je me fou torse poil ? », « Hum, en effet euh».
-          On chante : Céline Dion et Youssef I sef.
-          On prépare des délicieux gnocchis à la main mais dans des quantités industrielles.
-          On va au restau et on se gave de hommos, de fattouche, de tabouleh et de labne pour finalement se voir payer le diner pour quelques petits billets.
-          On se met à apprécier les paysages qu’offrent les ruines en générale.
-          On roule comme on veut, on se gare où on peut, et on patiente faute de mieux.
-          On croise des chars, des jeeps, des camions remplis de soldats et on n’y fait même plus cas.
-          On pète un câble de voir tous les libanais balancer tous leurs déchets par la fenêtre de leurs luxueux SUV.
-          On regarde perplexe, la populace jubiler d’avoir gagné 500LL grâce à un baudet sur lequel 5000 ils avaient misé.
-          On se dit que souder une cuve pleine de mazout, bin ce n’est pas très malin…
-          On décolle de Beyrouth avec la larme à l’œil et des souvenirs plein la tête.
-          On remercie finalement MeeticLiban de nous avoir fait entrer dans le cœur Furn El Chebbak.

Pour moi, c’est un peu tout ça le Liban. "
Corentin
Les autres suivront ...

mercredi 1 juin 2011

J'y peux rien !

J’y peux rien.

Avec le temps qui passe trop vite à présent, je me dois de profiter.
Alors je profite. Au maximum. Et je me lasse d’en profiter.

Avec les jours qu’il me reste, je repense aux jours passés.
Je revois tant de choses, je ne veux rien oublier.

Souvent je me suis demandé, ce que je foutais là,
Et je trouvais des prétextes pour pouvoir continuer

J’ai toujours pas la réponse, mais je ne veux plus la trouver
J’crois que le jeu, c’était juste ça. Juste expérimenter.

J’y peux rien.

Si, ici, les grosses bêtises ne sont pas sanctionner,
Et que pour un pauvre laser, arrivent les policiers

Si les rando sont belles, comme la neige en été
Mais que je préfere une partie de billard, ou mieux de ice hockey

Si, quand la mer me prend nu sur mon rocher, et sous la lune, me fait tachycarder
Mon accordéon me manque alors, je ne peux m’empêcher de le faire chanter.

Si Roland Garros, ici aussi, parasite ou enchante les révisions et les débuts d’été
Si « 7ot ayrak 3a kitfe » sont mes mots libanais préférés.

J’y peux rien.

 C’est ma barbe qui pousse, c’est ma crête de coq, ou de solidarité
Aux espagnols, aux grecs, et aux si peu nombreux français

C’est plus fort que moi, ça me rattrape, et me dépasse.
Un coté punk qui émerge pour que jusqu’au bout ça le fasse

J’y peux rien. C’est tant mieux.
C’est bien de vivre encore, juste avant les adieux

( sorry c’est trop ridicule cette fausse poésie, mais je suis d’humeur )

Bises à tous.

samedi 14 mai 2011

tu as aimé le Liban

« Tu as aimé le Liban ? » . Une des premières questions que le chauffeur de taxi te pose à ton arrivée. Sans savoir que les Libanais disent « Tu as aimé ? » pour dire « Tu aime ? », il est difficile de répondre. 
Cependant même en connaissant l’astuce, et en ayant vécu 8 mois ici… c’est toujours aussi compliqué de répondre. Une chose est sure par contre, c’est que l’on commence, nous aussi, à parler au passé, à prévoir les vacances, à imaginer le retour en France. 
Ca ressemble au début de la fin. Et C’EST COOOOL (dixit Giulio-coloc anarchiste) . Ouai, c’est cool, parce qu’on commence à réaliser ce qu’on aime, ce que le Liban nous a apporté. Et on peut en profiter encore. Et on réalise aussi ce dont on en a marre, et on se dit que ça c’est bientôt fini.
« Sorry » . Un des mots « libanais » parmi les plus faciles à retenir. Prononcer avec un O rond dans la bouche, et en roulant les R. On peut traduire sans trop d’erreur par Pardon. Alors, juste Sorry de pas avoir donné de nouvelles sur ce blog depuis longtemps. Disons pour résumer que j’avais pas trop le cœur à ca.
Et puis, quand les choses les plus folles sont légion, elles paraissent banales. Et puis, on les oublie. Et ça, C’EST NUUUUUUL ! (dixit Giulio) .
`
Alors retour sur deux mois à Beyrouth.

Ca commence en partant à la montagne par un dimanche ensoleillé pour se balader, et ca finit aux pieds des pistes à faire la fête gratuitement dans un bar monté pour l’occasion et sponsorisé par une marque de cigarettes.
Et puis les jours qui se réchauffent, les nouveaux colocs, les nouvelles rencontres, et enfin l’occasion de jouer de l’accordéon dans la nuit, dans la rue, de chanter à tue-tête : Shalala, Yallah Ginette !
Et là, attention ça se radicalise. Sorry pour les grands-mères qui lisent le blog. Je dois avouer que j’adore Tagger les murs. J’ai commencé avec un copain, pour rire, et passer le temps. Et de nouveau avec d’autres amis. Puis avec d’autres amis. Et encore d’autres amis. Et au final, on finit par se réveiller le matin, et se voir faire comme première activité de la journée : découpage de pochoir ! à partir de là, on commence à se demander si on est pas accro ! Mais bon, autant profiter d’être au Liban pour faire ça, parce qu’ici, comme me disait un chauffeur de taxi «  Ici, c’est interdit, mais YANNI, pas trop trop trop interdit. » En gros c’est « Vas y coco, éclate toi bien, tout le monde s’en fout. »
Yanni : Mot ultra utilisé ici, mais qui veut rien dire vraiment. Au contraire c’est justement quand tu sais pas quoi dire que tu dis Yanni. Donc on peut traduire ça par « Euhhhhh … » ou bien « C'est-à-dire » ou « Tu vois … »
Fin de la parenthèse Yanni

Tout ça pour dire que je m’amuse pas mal à faire des tag, je découvre un peu des nouvelles idées tous les jours, c’est plutôt sympa ! (Et aussi je fais des Hamacs avec mon copain Félix. Avis aux amateurs.)

Sinon, ici aussi, il y a le concept de « vacances-pas vacances/pas vacances-vacances ». Ca consiste à recevoir des amis ou de la famille au Liban, et de vivre avec eux comme si c’était les vacances. C’est pas mal. D’autant plus que le retour à la réalité des cours se fait en douceur, étant donné l’emploi du temps assez light de ce second semestre.
Et ce concept permet aussi quelques bons moments.

Comme se retrouver enfermé en famille dans le site touristique de Baalbeck au soleil couchant, parce que tout le monde est parti faire sa prière.

Comme aller faire un concert sur le port de Byblos et se faire inviter au resto par le patron, ou dans un autre style faire un concert-parade à Chatila pour les enfants palestiniens… et chanter Shallala non-stop pendant 15 mn, pcq les enfants en veulent encore

Ou dans un style encore plus absurde jouer des chansons avec des mots comme « Trempe », ou comme « Mayo », au Chef de l’Intelligence de la Sécurité Générale.

Mais pour comprendre l’absurdité de la dernière situation, il faut une petite explication.

Il y a une semaine, après notre concert à Chatila ; et avant celui prévu le soir à Byblos chez notre copain patron. On était fatigué avec les copains. Un peu la flemme du samedi après midi ensoleillé ou t’as juste envie de profiter du soleil et Khallas ( Khallas yanni ça suffit – là il faut suivre, sorry). Donc après 2 bonnes heures de pauses au Snack du Musée, on se décide péniblement de visiter le truc le plus petit et le moins loin possible, à savoir la gare désaffectée de Beyrouth, juste à coté de la gare de bus …
On y va, à 4 ( Félix, Yannick, Pierre, et Moi), en passant, on prend des photos de mes tags … on trouve pas trop l’accès au niveau de la gare de bus, donc on continue, on prend la première à gauche pour logiquement sur la gare désaffecté. Et on atterrit sur une motte de terre d’environ 2m, face à un grand mur. Pensant que c’est surement derrière, je regarde comment faire, j’aperçois un trou, je m’approche, je regarde, et là ! Je vois la tête d’un mec de l’autre coté. Il s’empresse de monter de façon à pouvoir nous parler de l’autre coté du mur de 3m de haut. Et nous demande pourquoi on prend des photos, ayant vu Pierre avec son appareil photo autour du cou. On lui explique qu’on cherche juste la gare, qu’on prend pas de photo, qu’on va partir. « Non, non, non, vous êtes aux abords d’une base militaire, c’est interdit de prendre des photos ! Attendez ici, le Colonel va arriver ». Et effectivement, le Colonel arriva, 20mn après, accompagné de 3 militaires en armes. Ils nous prirent tous nos sacs, appareils photo, pièces d’identité… et nous accompagnèrent à l’intérieur de la base. On commence à être halluciné par la proportion que prend l’affaire, et même si on a rien a se reprocher -aucun d’entre nous n’a pris une photo de la base militaire- on finit tous par trouver des raisons pour lesquelles ils pourraient nous embêter vraiment. A l’interieur du camp, on s’assied sur des chaises en plastique à l’intérieur d’un marabout couleur treillis, on ne maitrise plus rien du tout !!! c’est trop trop trop Chic. Un petit côté Otage des Farcs / ou journalistes enlevés «  765eme jours de captivité pour les étudiants Félix Yannick Pierre et Pierre, nous ne les oublions pas ! ». On est pas trop rassuré. Et c’est que le début. On nous fait embarquer à l’arrière de la Jeep, surveillés par trois militaires armées. Et on part pour l’aventure. Arrivé dans une caserne, on nous fait attendre debout, et un chef de je-ne-sais-quoi commence à regarder toutes mes photos ! il voit qu’il y en a aucune d’aujourd’hui, de la caserne … mais bon trop tard, la procédure est lancée. On Poireaute 30 mn-1h, et là avant de passer à un pseudo interrogatoire, on nous menotte !!! c’est completement la folie. C’est parti pour l’interrogatoire. « Nom du père ? Nom de la mère ? C’est pas bien de prendre des photos des militaires ! » . Et c’est tout ! Eh Bah heureusement qu’ils nous ont menotté ! enfin pour être quand même sur, ils nous envoient à L’INTELLIGENCE pour vérifier les infos données. Il est 19h30. Ca fait depuis 17h30 qu’on fait connaissance avec le fonctionnement protocolaire de l’armée libanaise. Départ pour l’Intelligence, Jeep, Menottes, Bidasses armées, nuit qui tombe … Grosse ambiance ! On arrive à l’Intelligence, on passe des espèces de portes de prison, on nous met tout les 4 dans un bureau… Attente. Arrivée du chef, il a pas l’air commode. De nouveau, question, photo. Lui comprend qu’il n’y a rien d’autre qu’un malentendu. Et au bout d’une heure et demi va essayer de nous rassurer, et détendre l’atmosphère. Il est 22h, on chante « Trempe … Mayo ». On relache la pression. Félix prend même une photo souvenir de cette escapade causé par le fait de pas avoir pris de photo de la base militaire ; C’est ouf ! La sureté rappelle l’Intelligence, ils veulent vérifier l’adresse de Félix. Le Chef comprend qu’il peut rien faire, et qu’on doit attendre encore, il nous offre le café. Et nous , a l’aise comme à la maison, on sort nos dés, et on commence un 5000 ! Le chef se joint à nous, on lui explique les règles en anglais ; il adore ; La Sureté le rappelle pour lui dire qu’on est libres, On s’en fout , on veut finir la partie ! C’est fait, on s’échange les adresses mails, et facebook ; On lui offre les dés pour qu’il joue avec ses deux enfants. On ressort ; Il est 22h30. On est libres ! On savait que ca serait drole si ca se finissait bien ! Ca pouvait mieux finir !
Voila pour l’anecdote !

Sinon en parlant de 5000 ! Nouvelle version homologuée et trop trop trop cool ! La Tripolitaine. Pour plus de renseignements, contactez la FI5 ou envoyez moi un mail, ca revient au même.
Sinon, rien d’aussi extraordinaire, mais toujours pleins de bons moments, parfois difficiles à vivre, parfois moins.
Et c’est pas fini, et ça continue ;

J’ai aimé le Liban ? Ma baalif (je sais pas), mais bouffer des cacahuètes torse nu en disant Au plaisir jusqu'à 4h du matin , des Biskrem, des manouché, et des fattouch entre potes, c’est pas extraordinaire, mais c’est ca la vie ici, et ça, oui j’ai aimé. Et ça me manquera

Bisous a tous.
Sorry pour ce post méga long, mais j’avais du retard à rattrapper.
En espérant vous écrire et vous revoir bientot

samedi 29 janvier 2011

il fait beau au liban

Il fait beau au Liban. Regarde entre les gouttes... l'orage
Il fait beau au Liban. Vient réveiller mes doutes ... dommage.

Et la plage, et toi nue, je t'effleure comme dans mon Liban
Et ma rage contenue, il fait beau et je pleure pourtant ...

mardi 18 janvier 2011

Comme une bille de flipper

La bille s’élance, violemment éjecté par le ressort. Elle monte, toujours plus haut, à une vitesse folle. Mais ne parvient pas à accéder à cette piste inclinée, remplis de boutons-propulseurs qui clignotent tous, plus fort les uns que les autres. Cette piste, qui sera son terrain de jeu, est encore trop loin.

L’avion démarre et s’envole pour la France. Il atterrit bientôt à Chypre, puis à Roissy-Charles de Gaulle.

Le ressort projette de nouveau la bille, afin qu’elle parvienne enfin à son objectif. La bille repart de plus belle.

Le train Paris – Valence n’arrive qu’avec une heure de retard. Le TER Valence-Risoul part, lui, à l’heure, comme si fin du voyage approchait, comme un mirage. Il s’arrête rapidement, pour plus d’une heure de pause. Le temps s’allonge. Il dure comme jamais.

Elle grimpe le long des deux tiges de bois, et arrive au sommet. Avec un vide scintillant sous ses yeux.

Le train arrive à Risoul. Il fait nuit. Il est deux heures du matin. Je suis parti la veille à quatre du matin. Le quai de la gare est enneigé.

La bille n’a plus qu’à se laisser aller. La gravité fait le reste. Elle n’est plus maitresse de son destin. Elle commence sa descente, et est secoué tout de suite par ce petit bouton rouge en haut à droite de la piste. Celui-ci même considéré comme l’un des moins accessibles. Celui-ci rapportant environ 1000 points et un bonus X2.

Elle m’attend sur le quai de la gare. Ça valait la peine d’attendre.

Tout va très vite, la bille rebondit de toutes parts.  + 100 !!!  X3 !!!  + 1000 !!!  Des néons plein les yeux. Ça monte, ça descend, et remonte. C’est vertigineux. Tout va très vite. Tout va trop vite.

Entre des retrouvailles, une après-midi de ski, des balades, des luges et des igloos. Les bonheurs s’entrechoquent et me balancent. Ces bonheurs m’ancrent ici, alors que je suis là-bas.

La bille se fige. N’avance plus qu’au ralentie, comme pour observer, comme pour réaliser, comme pour profiter. Et soudain, retombe jusqu’en bas de la piste. Et relancé in extremis par le flipper gauche, elle repart.

La vie passe, et les habitudes se retrouvent. Comme avant. Je suis revenu. On reste ensemble. On y va. On continue.

Une nouvelle frénésie de points gagnés, de bonus, de loopings. Le compteur s’affole. Le joueur n’en revient pas. La bille semble épuisée.

La famille, les amis, le champagne et le réveillon au 3 Couronnes. Rien n’a semblé changer. Tout parait simple.

Elle tombe. A la verticale. En plein milieu de la piste. Rien ne contredit sa trajectoire. Le joueur tape des deux cotes du flipper. Rien n’y fait. Elle vient finir sa course en bas du flipper. Elle est OUT.

Roissy Charles de Gaulle toujours. Deux semaines plus tard. Les bagages sont enregistrés, le billet composté. Des adieux comme des adieux. Et le manque qui réapparait.

Nouvelle bille : Même joueur joue encore.

Retour à Beyrouth.

La bille se laisse de nouveau aller. Mais le billard semble avoir changé. Elle de nouveau secoué de part en part. Elle remporte de nouveau des points. Mais ceux-ci paraissent ridicules par rapport au précédant.

La rentrée scolaire se fait. Les amis réapparaissent. La bonne année se souhaite avec du retard.

La bille descend vers le bas de la piste.

Les repères d’avant sont flous. Les partiels approchent. Je suis encore la-bas mais de nouveau ici.

La bille tombe. Elle est Out.

Deux semaines passent. Trop longuement.


Ciel bleu dehors, nouvelle journée. Sur le ressort, la boule posée. Il joue encore, le joueur est prêt
Je suis d’accord. Manque de clarté. La métaphore, j’suis désolé. Mais bon, j’m’en sors, pas de quoi flipper.