mercredi 1 juin 2011

J'y peux rien !

J’y peux rien.

Avec le temps qui passe trop vite à présent, je me dois de profiter.
Alors je profite. Au maximum. Et je me lasse d’en profiter.

Avec les jours qu’il me reste, je repense aux jours passés.
Je revois tant de choses, je ne veux rien oublier.

Souvent je me suis demandé, ce que je foutais là,
Et je trouvais des prétextes pour pouvoir continuer

J’ai toujours pas la réponse, mais je ne veux plus la trouver
J’crois que le jeu, c’était juste ça. Juste expérimenter.

J’y peux rien.

Si, ici, les grosses bêtises ne sont pas sanctionner,
Et que pour un pauvre laser, arrivent les policiers

Si les rando sont belles, comme la neige en été
Mais que je préfere une partie de billard, ou mieux de ice hockey

Si, quand la mer me prend nu sur mon rocher, et sous la lune, me fait tachycarder
Mon accordéon me manque alors, je ne peux m’empêcher de le faire chanter.

Si Roland Garros, ici aussi, parasite ou enchante les révisions et les débuts d’été
Si « 7ot ayrak 3a kitfe » sont mes mots libanais préférés.

J’y peux rien.

 C’est ma barbe qui pousse, c’est ma crête de coq, ou de solidarité
Aux espagnols, aux grecs, et aux si peu nombreux français

C’est plus fort que moi, ça me rattrape, et me dépasse.
Un coté punk qui émerge pour que jusqu’au bout ça le fasse

J’y peux rien. C’est tant mieux.
C’est bien de vivre encore, juste avant les adieux

( sorry c’est trop ridicule cette fausse poésie, mais je suis d’humeur )

Bises à tous.

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